Les peintures, les quincailleries nous en offrent un très grand choix sur leurs étalages, et il est parfois difficile de s’y retrouver. Mais pour les plus soucieux de l’environnement, quelques critères peuvent leur aider à faire plus facilement leur choix.

Les peintures à base d’alkydes ou d’acrylique

Ce sont les deux types de peintures les plus courantes. Les peintures à base d’alkydes, nous les connaissons mieux sous l’appellation peintures à l’huile. Si elles présentent certains atouts (faciles à appliquer, séchage rapide et ne craignant pas les tâches), elles ne sont pas ce qu’il y a de mieux pour l’environnement. En effet, dès leur production, elles sont beaucoup plus polluantes. A l’application, elles émettent une grande quantité de COV (Composés organiques volatiles). Mais surtout, elles ne sont pas biodégradables.
Les peintures à base d’acrylique, ou peintures à l’eau et au latex, quant à elles, sont disponibles sur le marché sans COV, donc plus respectueuses de l’environnement. Toutefois, tout comme celles à l’huile, les peintures à l’eau et au latex ne sont pas biodégradables et génèrent une plus grande pollution à la production. Par ailleurs, certaines d’entre elles peuvent renfermer des substances polluantes comme le glycol, ou encore les phtalates.

Les peintures naturelles

Il n’y a pas longtemps, les peintures naturelles étaient très peu disponibles sur le marché. Mais désormais, ce n’est plus le cas. Et en plus de contribuer à une meilleure protection de l’environnement, elles ont l’avantage d’avoir une meilleure longévité que les peintures courantes. A titre d’exemple, il y a la peinture minérale au silicate. Faisant appel à très peu d’énergie pendant sa fabrication, elle figure parmi les moins polluantes. Et bien évidemment, elle ne renferme pas de COV et est parfaitement biodégradable. Par ailleurs, elle n’a rien à envier aux peintures conventionnelles, ayant une excellente résistance aux tâches et ne craignant pas les moisissures.